Au début de l’année 2017, le Fonds 1% a commencé à assurer le financement d’un projet intitulé “Fourniture de vaches laitières à des paysannes pauvres” visant à promouvoir l’élevage laitier dans le but de mettre en place des moyens de subsistance durables dans l’est de l’Ouganda.

L’ONG locale Pamo Volunteers a fourni à 27 femmes du district de Kumi une génisse gravide chacune. Le vétérinaire du projet avait recommandé de choisir ces bêtes, de type croisé, car elles étaient particulièrement adaptées à la région en raison de leur résistance aux maladies bovines les plus courantes et de la grande quantité de lait qu’elles produisaient.

Chacune des 27 bénéficiaires a conservé la vache qui lui avait été attribuée, sachant que les veaux à naître devaient ensuite être donnés gratuitement à d’autres femmes. Un veau est  déjà né. La production de lait est suffisante pour subvenir aux besoins des familles et dégager un surplus générateur de revenus pour les femmes. Les femmes ont suivi une formation de trois jours sur l’élevage des vaches. Les vaches vivent sur les terres de leurs nouvelles propriétaires, qui plantent sur ces terres des espèces fourragères.

Les retombées de ce projet comprennent des activités génératrices de revenus durables, une meilleure santé infantile, un taux de  scolarisation plus élevé, la fertilisation des sols au fumier, des compétences en matière de formation et l’apparition de projets analogues dans d’autres communautés. Ce projet a été lancé avec la participation de fonctionnaires du gouvernement et de représentants de la collectivité religieuse locale, ce qui indique l’appui important que la communauté locale apporte au projet et aux femmes qui y participent.

Selon Martha Kulume, l’une des bénéficiaires du projet, “les femmes ont longtemps été sous-estimées en tant que partenaires de développement utiles, mais grâce au Fonds Un pour Cent et à Pamo Volunteers, ma vache procurera du lait pour ma famille et mes voisins, et donc une meilleure nutrition et un revenu. Je pourrai envoyer mes enfants à l’école et mon mari commencera à me respecter en tant que soutien de famille puisqu’il se rendra compte de ma contribution au bien-être de notre foyer”.